Comment se fait-il que la science ait tendance aujourd’hui de plus en plus à être perçue comme l’incarnation du dogmatisme, de l’arrogance et du despotisme ?
La distinction entre les causes psychologiques, psychanalytiques et autres de la croyance et de l’action et les raisons objectives qui les justifient est le postulat de base sur lequel repose toute espèce de rationalisme.
La distinction entre être-vrai et être-tenu-pour-vrai est inhérente au concept de vérité. Cette distinction est radicale : la reconnaissance ou non de la vérité d’une pensée n’entre pour rien dans son être-vrai.
— « Comment un ordre social, qui apparaît plus ou moins inévitable à la population qui est y soumise, peut-il perdre tout ou partie de son aura ? Comment des normes de condamnation émergent et à travers quelles sortes d’organisation sociale les êtres humains les mettent-ils en pratique ? »
— « Les buts politiques qui conduisent démontrablement à un plus grand malheur et une plus grande misère sont bel et bien irrationnels ; et ceux qui conduisent démontrablement à réduire la misère humaine sont rationnels. »
Que se passe-t-il lorsqu’un croyant et un incroyant estiment l’un et l’autre qu’ils ont les meilleures raisons du monde, l’un de tenir pour vraies et rationnellement justifiées les croyances de sa religion, l’autre de les juger fausses et rationnellement infondées ?
Une réalisation Goélette